La QVCT progresse à l'université au travers d'actions destinées à améliorer les conditions de travail. Point d'étape sur la démarche sous le regard croisé de ses deux pilotes : Anne Barbier-Mairot, directrice adjointe des relations et ressources humaines et Agnès Lafont, vice-présidente déléguée à la qualité de vie au travail et au dialogue social.
La démarche QVCT (Qualité de vie et conditions de travail) a été engagée à Paul-Valéry depuis plusieurs mois. Où en est-on aujourd’hui ?
Anne Barbier-Mairot : En juin dernier, le comité de pilotage a validé quatre pistes d’amélioration prioritaires. L’objectif était d’identifier des leviers concrets pour faire avancer la démarche QVCT. Ces priorités portent sur la clarification des procédures administratives, la meilleure connaissance des dispositifs de prévention, la formation au management et la communication autour des processus de décision liés à la carrière des personnels enseignants et BIATSS.
Pouvez-vous nous donner des exemples d’actions déjà mises en œuvre ?
Agnès Lafont : Oui, plusieurs avancées sont déjà tangibles. La page internet créée pour centraliser les dispositifs de prévention (accessible en mode réservé), participe pleinement à la démarche QVCT. On y trouve les trois dispositifs de signalement existants : celui relatif aux risques psychosociaux (RPS), la cellule d’écoute et de signalement des violences sexistes, sexuelles, de discrimination et de harcèlement, et enfin le registre de santé et de sécurité au travail. D’autres informations, telles que celles qui concernent la médecine du travail ou l’assistance sociale des personnels, pourront également compléter la rubrique. Notre ambition est de mettre en évidence, de manière claire, tous les dispositifs de prévention et d’accompagnement au sein de l’Université.
La formation des encadrants fait aussi partie des priorités. Comment avance ce chantier ?
Anne Barbier-Mairot : C’est un axe fort de la démarche. La DRRH élabore actuellement un cahier des charges pour définir les attendus de la future formation à destination des encadrants, qu’ils soient personnels BIATSS ou enseignants. Nous ciblerons tous les encadrants et les enseignants ayant des responsabilités d’encadrement, avec un module spécifique sur la gestion des conflits.
Et concernant les procédures de carrière ?
Anne Barbier-Mairot : Nous travaillons à recenser les outils d’évaluation existants dans les procédures de promotion, d’avancement et de primes. L’idée est de mieux comprendre leur usage et d’améliorer la lisibilité de ces processus.
Et sur les procédures en lien avec le numérique ?
Anne Barbier-Mairot : En parallèle, nous étudions quel outil numérique pourrait être optimisé pour faciliter ces démarches et l’accompagnement des personnels.
Un mot pour conclure sur la dynamique QVCT à Paul-Valéry ?
Agnès Lafont : Ce qui compte, c’est de maintenir une démarche vivante et participative. La QVCT est une démarche des « petits pas » : chaque initiative, même modeste, contribue à améliorer nos conditions de travail collectives. Nous continuerons à informer régulièrement la communauté universitaire de l’avancement de ces actions, et à encourager les contributions de chacun.



